Le mât est un fût de bois qui comporte un pied
travaillé en tenon conçu pour s'engager dans une
emplanture ; la tête de mât est munie d'une mortaise, le clan, où s'insère une pièce de
bois dont la gorge suiffée guide l'itague
de drisse qui revient ensuite le long du mât,
guidée par un anneau métallique doté d'un croc où on
accrochera la vergue : le rocambeau.
Le banc de mât renforcé par une caisse qui participe à
guider ce pied de mât, est muni d'un collier métallique
que ferme une clavette.
Dès que l'on entreprend de mâter, l'équipage cesse
de s'appeler classiquement "
bâbord " et " tribord " pour devenir "
matelots de grand mât " à l'arrière et " matelots de
misaine à l'avant.
A noter que le chef de bord et le brigadier arrière
se débrouillent avec le tapecul que l'on établira
tranquillement en premier. Bordé plat, il stabilisera le
bateau quand on cessera de nager, et amortira un peu
certains soubresauts qui compliquent le mâtage.
Les deux équipiers avant maintiennent et guident le
pied de mât, les deux suivants soulèvent et contrôlent
l'espar de chaque bord pour prévenir le balancement dû
au roulis, le 5eme participe au mâtage en soulevant la
tête de mât puis en avançant en enjambant les bancs.
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