GRÉEMENT ET VOILURE

Établir la voile

En travers de l'arbre, une branche : la vergue. Elle est hissée par un cordage, la drisse, qui passe dans un simple conduit plus ou moins aménagé et parfois muni d'un réa en tête de mât.

 

Les voiles : vergue, rocambeau, mat, amure, ...

 

La vergue sert à établir une voile quadrangulaire dont l'angle avant inférieur, le point d'amure, est croché - on dit " amuré "- sur l'avant.

L'angle arrière de la voile, dit point d'écoute, est contrôlé, à proximité de l'homme de barre, grâce à un bout appelé écoute ; celle ci est amarrée à la voile en son point d'écoute par un nœud de chaise.

 

L'écoute sera simplement tournée à un cabillot et tenue à la main, jamais amarrée. Un ou deux tours suffisent.

 

Tourner une écoute au cabillot

Nos yoles sont relativement légères, les mâts (dans une certaine mesure) et les gréements aussi, mais les voiles quadrangulaires sont puissantes.

L'effet premier d'une voile paraît à tous de faire gîter (coucher) le bateau. Or celui-ci n'est pas ponté, et il risque, dans les cas extrêmes, de chavirer. Aussi la drisse et l'écoute doivent être largables instantanément. On doit acquérir l'habitude de prendre un tour mort avec un second tour gansé (avec une boucle comme sur vos lacets de souliers) dit " nœud de drisse d'embarcation ".

 

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